Mon arrivée en terre nordique!!!!

  Après avoir un peu galéré, mais bon c'est le lot commun de tout étudiant international et sans ça Erasmus ne serait pas Erasmus, je suis enfin arrivé et bien installé. Alors commencons pas le commencement...

  Je suis arrivé à Roissy en avance, j'enregistre mes bagages et malgré les 23 kg et un gros sac cabine de 10 kg, je ne paie aucun supplément. Je passe le contrôle de police sans problème et me voilà en salle d'embarquement. Mes dernières minute en France je me dis en regardant par la baie vitrée mon petit Boeing SAS... Et bien non, un petit grésillement de micro nous annonce qu'en raison d'un problème technique, nous devons attendre une pièce de rechange qui arrivera vers 13H en provenance d'Oslo. Ca met tout de suite en confiance.
  Finalement je suis parti à 13h30 de Paris et arrivé à Stockholm vers 16H, après un atterissage hard core dira t-on...
  Le temps de récupérer mes bagages et me voici devant le terminal 5 de l'aéroport suédois, pour prendre le bus 801 à direction d'Uppsala. Quelques minutes d'attente, le temps de discuter avec une charmante suédoise qui me tiendra compagnie jusqu'à Uppsala, et me voici dans un beau bus vert. 45 minutes de route à travers la campagne aux couleurs du bus, et Uppsala m'accueille en m'offrant gracieusement une belle averse!
  Armé de mes lourds bagages et de mon anglais fébrile, je parcours le centre ville à la recherche de l'arret de bus 2 qui doit me condurie à Flogsta ma cité U. Je demande plusieurs fois mon chemin à des suédois qui ne s'étonnent nullement de me voir parler dans la langue de Shakespeare, enfin essayer de parler dans cette langue, et qui me répondent dans un anglais parfait. Les gens ici ont l'air très aimables et plus calmes qu'en France.
  Me voilà enfin devant le panneau de l'arret de bus 2, encore et toujours vert. L'attente me permet d'observer le monde de la rue suédoise. Tout d'abord, les gens ont l'air très respectueux les uns envers les autres, aucun coup de klaxon, les bus s'arretent alors qu'il n'existe aucun couloir spécifique pour eux et les voitures les doublent sans aucun signe d'énervement ou d'agacement, et les vélos sont partout. La ville et ses habitants semblent être très tranquilles. Petit coup d'oeil sur le trottoir, et je remarque que les suédoises sont vraiment très charmantes.
  Après 15mn de bus et 30 kronors dépensés (environ 3,5 euros ils s'emmerdent pas!!!) j'arrivé à la cité U. Il s'agit d'un vrai quartier peuplé de 12 immeubles entourés de très grands sapins et de beaucoup d'autre verdure. La rue principale est Sernandersväg, et tout s'articule autour d'elle, il y a un petit magasin, une pizzeria et un réparateur de vélo. Mon immeuble est au fond du quartier, très masqué par les arbres, on le distingue à peine. Je sens que cet hiver, le paysage risque d'être beau mais triste!
  Une copine française m'a gentiement attendu avec ma carte magnétique et mes clés. Je peux donc rentrer enfin dans mon immeuble, dans mon Korridor, puis dans ma chambre!! Tout est alors démonté dans la grande pièce qui me verra vivre durant cette année.

  Le lendemain, réveil assez tôt pour filer chez Ikea afin de m'acheter une couette et autres accessoires vitaux. Arrivé dans le grand magasin suédois, on se rend très vite compte que la mondialisation est impitoyable. On se croirait dans nimporte quel Ikea de France, les mêmes produits, la même disposition. La seule différence est, outre la langue et les prix, le syle du client. En effet, l'image d'épinale que l'on a sur le suédois grand et blond n'est pas erroné, sa couleur capillaire est... significative!!!
  Enfin me voilà bien installé, il me reste qu'à faire quelques courses et là c'est un peu difficile car tous les produits sont marqués en suédois et parfois il n'est pas commode de savoir ce que j'achète.

  Pour le moment, j'ai 7 voisins dans mon Korridor, 7 colocataires donc. Un iranien de Téhéran, un finlandais et une finlandaise, deux suédois, et deux chinois (on se demande s'ils ne sont pas dans la même chambre d'ailleurs, mais comme dit le finlandais, les chinois ont l'habitude d'être serrés dans leur pays.). Normalement, au final on sera douze, on attend donc les autres et progressivement Flogsta se remplit d'étudiants du monde entier car dès demain commence la semaine d'intégration.